Étudiants : quand faut-il se constituer un patrimoine ?

Tout individu se constitue progressivement son patrimoine à partir de l’âge où il intègre la vie active, c’est-à-dire au moment où il empoche des revenus stables sur le long terme. Cependant, il est tout à fait possible de commencer dès son jeune âge, en étant étudiant par exemple, afin de profiter de tous les avantages jusqu’au départ à la retraite.

Les étudiants ne perçoivent cependant pas de source de revenus élevés. Ceux dont ils disposent sont les bourses étudiantes, et seuls ceux à situation modestes en sont éligibles. La majorité de ce type de jeune population combine également études universitaires avec travail à mi-temps afin de se constituer de l’argent de poche.

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Par ailleurs, notons qu’en fonction du statut social des parents, les étudiants perçoivent ou non des aides sociales, ou encore de celle provenant de leurs propres parents. Les plus modestes ne pourront alors compter que sur leurs bourses, certaines aides sociales ainsi que leurs petits revenus issus d’un travail à mi-temps. Il existe fort heureusement une panoplie de solutions pour placer son argent à moindre coût : les détails plus bas. Pour les étudiants plus fortunés, les possibilités et les solutions sont encore plus nombreuses. Ce que nous allons aborder dans cet article.

La constitution d’un patrimoine à moindre coût

Nous ne parlerons pas ici des produits d’épargne tels que les livrets qui peuvent d’ailleurs avoir été préalablement ouvert par les parents à la naissance de l’enfant, et alimentés par leurs propres soins pendant un certain temps. Nous nous focaliserons plutôt sur les produits de placement qui sont plus rentables et qui sont sécurisés, sachant que les étudiants n’ont aucune couverture financière suffisante dans le cas où ils devaient subir une perte en capital.

Les véhicules de placement les plus intéressants pour les étudiants à ce jour sont les SCPI et les places de parking. Cela, d’autant plus que la situation économique actuelle n’est pas propice à l’investissement dans la majorité des autres classes d’actifs.

Les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI), qui offrent une absence totale de contrainte locative, permettent au jeune étudiant de placer une partie de son argent de poche dans l’immobilier, dit pierre-papier. Le prix de la part est de quelques centaines d’euros (à partir de 300 euros environ). Souvent, un prêt étudiant est nécessaire dans la mesure où le montant total de l’investissement s’élève à 1000 euros et plus. L’avantage est que le taux pour ce type de prêt est encore bas, d’où la possibilité de profiter d’un excellent rendement.

Attention toutefois en termes de conseils et d’accompagnement dans le choix et la souscription à ce type de fonds immobiliers puisqu’un étudiant n’est pas un investisseur averti et qu’il peut réaliser des choix inadaptés qui pourraient déséquilibrer son portefeuille sur le long terme.

Les places de parking sont aussi un excellent produit de placement générant des rendements de qualité. Pas besoin d’expertise en la matière, tout comme avec les SCPI, pour investir.

La constitution d’un patrimoine avec l’appui des parents

L’immobilier physique demeure un excellent moyen pour les étudiants de démarrer la création et le développement d’un patrimoine de plus grande valeur. Ce, avec l’implication des parents, qui sont alors les propriétaires dudit immobilier. Ces derniers réalisent ce que l’on appelle une donation temporaire de l’usufruit à leur enfant. C’est-à-dire que le bien demeure celui des parents mais que l’enfant peut momentanément profiter des loyers de sa mise en location pour les épargner pendant une certaine période afin de les mobiliser pour la création de son propre projet. Il peut s’agir de la création d’une entreprise individuelle une fois ses études terminées, c’est-à-dire que le démembrement sera monté pendant toute la durée de ces dernières.

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